Le modèle de Kübler-Ross : Les 5 étapes classiques du deuil expliquées
- Gaël
- il y a 4 jours
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Dernière mise à jour : il y a 1 jour

C'est un modèle psychologique qui a profondément marqué notre compréhension du deuil : le modèle des 5 étapes du deuil proposé par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross. Publié dans son livre de 1969, "On Death and Dying", ce modèle offre un cadre précieux pour comprendre le processus émotionnel que traverse une personne face à la perte d'un être cher. Les cinq étapes de ce modèle sont : le déni, la colère, le marchandage, la dépression, et enfin, la acceptation.
👉 Pour mieux comprendre l’ensemble du processus du deuil, vous pouvez consulter notre article sur les 5 étapes du deuil, qui élargit la perspective au-delà du modèle classique de Kübler-Ross.
La première étape, le déni, est souvent une réaction initiale à la perte. Dans cette phase, la personne peut éprouver de la difficulté à accepter la réalité de la situation. Ce mécanisme de défense lui permet de faire face à la douleur de la perte en « stérilisant » son impact émotionnel. Le déni peut également se manifester par des comportements de fuite ou de retrait, où la personne vit comme si rien n'avait changé.
Il arrive que cette phase soit particulièrement marquée dans certains cas de deuil pathologique, où le processus de deuil reste bloqué. Reconnaître les signes permet parfois de mieux accompagner ou d’orienter vers une aide spécialisée.
Une fois que le déni commence à s’estomper, la phase de colère apparaît. Cette colère peut se diriger vers soi-même, vers les autres, ou même vers la personne décédée. Il est essentiel de comprendre que cette colère est une réaction normale, souvent alimentée par un sentiment d'injustice face à la perte. La personne endeuillée peut se poser des questions telles que "Pourquoi cela m'arrive-t-il ?" ou "Qui est responsable de cette douleur ?".
La troisième étape, le marchandage, implique souvent un dialogue interne où la personne tente de négocier avec la réalité de la perte. Cela peut se manifester par des pensées du type : "Si j'avais fait ceci, peut-être qu'ils seraient encore là" ou "Je ferai tout pour que cela ne se reproduise pas". Ce mécanisme de marchandage souligne un désir de regagner un semblant de contrôle sur une situation profondément perturbante.
La quatrième étape est celle de la dépression. À ce stade, la réalité de la perte est difficile à ignorer. La personne peut exprimer une tristesse profonde, une perte d’intérêt pour des activités qu’elle appréciait auparavant, ou encore une solitude accablante. Ce moment est crucial, car il permet à l'individu d'affronter directement ses émotions, même si cela peut être extrêmement douloureux.
📌 Cette période peut aussi s’accompagner d’interrogations sur la durée du deuil : savoir à quoi s’attendre peut offrir un peu de réconfort dans un moment aussi incertain.
Enfin, la dernière étape, l’acceptation, ne signifie pas que la douleur a disparu. Au contraire, elle permet à la personne de reconnaître la réalité de la perte tout en trouvant un moyen de vivre avec. Cette acceptation est une forme de réconciliation avec soi-même et avec la mémoire de la personne disparue. Elle permet souvent d’avancer dans la vie, en intégrant cette perte dans son cheminement.
Pour ceux qui souhaitent offrir un geste de réconfort à une personne en deuil, nos coffrets condoléances proposent une attention délicate et respectueuse, pensée pour soutenir émotionnellement dans cette étape si particulière.
Le modèle de Kübler-Ross reste un outil précieux pour les professionnels de la santé mentale et les personnes en deuil. Chaque étape est une réponse humaine naturelle à la perte, et bien que les gens puissent y passer dans des ordres différents ou même revenir à des étapes précédentes, comprendre ces phases aide à naviguer dans le labyrinthe émotionnel du deuil.
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